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La qualité des rivières peut être dégradée en raison de pollutions industrielles importantes, de pollutions diffuses d’origine essentiellement agricole ou d’un taux d’élimination de la pollution domestiques encore insuffisant. Les sources et les origines de pollutions sont ainsi diversifiées et éclatées. L’enjeu premier en matière de qualité des eaux est de préserver la santé humaine ; la préservation de la ressource en eau potable est à ce titre primordiale. D’une façon générale, le niveau de qualité recherché est apprécié en fonction des usages qui pèsent sur la ressource et de la richesse des écosystèmes qui y sont liés. Les objectifs des pouvoirs publics en matière de gestion qualitative sont de deux ordres :
La connaissance de la qualité de la ressource en eau est un enjeu majeur, qui passe par l’amélioration des dispositifs de surveillance et la Valorisation des données qui en sont issues. Préalable à toute action de fond, elle est en outre un moyen d’évaluer en permanence les programmes publics et la pertinence des moyens utilisés au regard des résultats atteints. Vis à vis du grand public, elle permet d’assurer Transparence et information sur les sources les plus importantes de pollution, la dégradation ou l’amélioration de la situation et les dangers éventuels pour la santé. La lutte contre la pollution nécessite, en raison de l’extrême diversité des sources de dépollution, que des priorités soient fixés en la matière. Les résultats optimaux passent par une focalisation de l’effort de dépollution. Les directives européennes fixent un certain nombre de priorités sur le plan réglementaire en ce qui concerne l’assainissement des collectivités locales ou les nitrates d’origine agricole. La DCE fixe un objectif général d'atteinte d'ici à 2015 du bon état des différents Milieux aquatiques sur tout le territoire européen. Au niveau du bassin, le SDAGE révisé prendra en compte cet objectif est établira un Programme de mesures pour l'atteindre. |
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Gestion qualitative de l'eau
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