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Fiche système d'assainissement 2023

SOURAIDE 2

Réseau de type Mixte

 

Code de la STEP : 0564527V002
Nom du maître d'ouvrage de la STEP : CA DU PAYS BASQUE
Nom de l'exploitant de la STEP : SUEZ EAU FRANCE
Date de mise en service : 01 janvier 1996
Date de mise hors service : -
Niveau de traitement : Secondaire bio (Ntk)
Capacité : 1 950 éq-hab.
Raccordements communaux
10%..100%
 

STEP

Charge nominale DBO5 : 117 Kg/j
Charge nominale DCO : 234 Kg/j
Charge nominale MES : 136 Kg/j
Débit nominal temps sec : 292 m3/j
Débit nominal temps pluie : -
Filières EAU : File 1 : Prétraitements, Décantation physique, Boues activées faible charge, aération p
Filières BOUE : -
Filières ODEUR : -

Point de rejet

Coordonnées (Lambert 93) : 337 920, 6 258 959 , Coordonnées établies (précision du décamètre)
Milieu récepteur : Rivière : mandobideko erreka-

Chronologie des raccordements au réseau

Déployer

Observations SDDE 2023

  Système de collecte : En 2023, dans le cadre du suivi départemental du programme NAIADE, une visite avec analyse le 4 avril et un bilan 24 heures le 10 août (par temps sec) ont été réalisés. A la demande de la police de l’eau, l’exploitant réalise également l’autosurveillance : mesure du débit en continu et 12 bilans par an.
Le nombre d’abonnés au service public de l’assainissement collectif est de 420 (données 2022). Parmi les raccordés, on trouve des activités générant des effluents non domestiques (activités de conserverie, restaurants).
6 déversoirs d’orage sont présents sur le réseau de collecte.
A partir des données d’autosurveillance de l’exploitant fournies pour l’année 2023 :
- Le débit moyen parvenant à la station (points A3+A2) est de 268 m3/j, toute météo confondue (241 m3/j en 2022)
- Par temps sec, le débit parvenant à la station varie de 100 à 200 m3/j comme en 2021 et 2022 100 à 150 m3/j en saison creuse et 150 à 200 m3/j au cours du mois d’août.
- Par temps de pluie, les débits collectés peuvent être très élevés, au-delà de la capacité hydraulique de la station (293 m3/j). Comme en 2022, des débits au-delà de 1 000 m3/j ont été enregistrés, voire au-delà de 2 000 m3/j pour des événements pluvieux très importants.
Dans ces cas, les débits sont régulés à l’entrée de la station au niveau du poste de relevage. Le poste est régulé pour traiter 400 m3/j ; le surplus est dirigé vers le bassin d’orage.
- L’effluent brut est concentré, dû à la présence des activités agro-alimentaires. La DCO est comprise entre 510 et 2 020 mg/l avec une moyenne de 1 024 mg/l.
- Les flux de pollution organiques, évalués sur la base de la DBO5 pondérée par la DCO, varient de 940 EH à 2 680 EH, avec une moyenne de 1 390 EH. La valeur maximale de 2 680 EH a été mesurée le 26 avril et correspond à une concentration importante de l’effluent ce jour-là (DCO : 2 020mg/l).
Lors de notre bilan réalisé le 1er août par temps sec :
La charge hydraulique à traiter correspond, avec 212 m3/j, à environ 1 410 EH hydrauliques (à raison de 150 l/j par EH). Ce volume est similaire à celui d’aout 2022 par temps sec (196 m3/j). Il est en adéquation avec les valeurs que l’on mesure généralement en août (150 à 200 m3/j). L’histogramme des débits présente des variations qui sont caractéristiques des rejets domestiques avec des débits de pointe horaire de l’ordre de 14 à 17 m3/h le matin, le midi et le soir. Le débit moyen est de l’ordre de 8,8 m3/h. Le débit minimal nocturne est de l’ordre de 2 m3/h, témoignant de la présence d’eaux claires parasites. Pour cette mesure, elles représenteraient 20 à 25% du volume global mesuré en entrée.
L’effluent brut est normalement concentré (DCO = 918 mg/l). La charge organique à traiter correspond à environ 1 500 EH (DBO5 pondérée par la DCO). Les charges polluantes à traiter que nous avons mesurées en période estivale lors des bilans passés sont très variables ; elles sont liées à la fréquentation touristique, au taux d’occupation du camping et aux activités agro-alimentaires (1 900 EH en août 2022, 920 EH en juillet 2021, 1 280 EH en juillet 2020 ; 605 EH en juillet 2019 ; 1 600 EH le 17 juillet 2018 ; 2 300 EH le 2 août 2017).
  Station d'épuration : Descriptif :
Il s’agit d’une station à boues activées d’une capacité de 1 950 EH, réhabilitée en partie en 2020. Les prétraitements sont constitués d’un dégrilleur, d’un tamis rotatif et d’un dégraisseur. Le traitement biologique des effluents est réalisé dans le bassin d’aération complété par un clarificateur.
L’ancien poste de relevage communique gravitairement avec le nouveau poste en place et sert de dessableur. Il n’y a plus de pompe dans l’ouvrage.
Un nouveau poste de relevage est en service, équipé de 3 pompes (dont 1 pompe « temps de pluie »). Les 2 pompes «temps sec » fonctionnent en alternance sur sonde de niveau + poires de niveau en secours. Une consigne de régulation du débit à 30 m3/h pour un débit maximum de 400 m3/j limite les flux relevés vers le bassin biologique. La pompe « temps de pluie » s’enclenche lorsque le niveau haut est atteint (Nhaut=1,2 m) et alimente directement un bassin d’orage.
La gestion de la station a été reprise par la société Suez depuis fin septembre 2020.
Taux de remplissage :
Le taux de remplissage de la station d’épuration est variable selon la saison, l’activité des industriels et les conditions météorologiques. Ainsi en 2023, le taux de remplissage organique a varié de 43 à 127% sur le paramètre DBO5 (moyenne annuelle de 66%) selon les données d’autosurveillance. Pour notre bilan 24h du 10 août, ce taux de charge organique est de 71%.
Par temps sec, le taux de remplissage hydraulique varie de 30 à 70% (72% lors de notre bilan du 1er août). La capacité de la station peut être dépassée par temps de pluie, au maximum 136% (correspondant aux 400 m3/j autorisés à être traités sur l’étage biologique).
Les débits traités par la station n’ont pas dépassé 400 m3/j. Au-delà de ce seuil, notamment par temps de pluie, le surplus d’effluents est dirigé vers le bassin d’orage qui permet de réguler les effluents. Ce bassin d’orage est équipé d’un trop-plein (point A2) En 2023, 17% du flux total collecté a été déversé via ce trop-plein. Ces déversements ont eu lieu principalement sur les mois de janvier, novembre et décembre au cours d’événements pluvieux importants.
Fonctionnement :
Au cours de notre bilan 24 heures du 10 août :
Le poste de relevage entrée station fonctionne bien. Les prétraitements (tamis et dégraisseur) fonctionnent de manière satisfaisante.
La concentration des boues dans le bassin d’aération est correcte (MES : 4,4 g/l). Les boues ont une mauvaise aptitude à la décantation (IB = 283 ml/gMES).
La régulation de l’oxygénation du bassin par sonde redox est à privilégier.
Les vitesses ascensionnelles mesurées au niveau du clarificateur sont correctes pour le débit moyen horaire (0,26 m/h) et limite haute pour le débit de pointe (0,49 m/h).
Les rendements épuratoires sont excellents pour les paramètres carbonés (supérieurs à 97 % pour la DCO, la DBO5 et les MES). L’abattement de l’azote ammoniacal est moindre avec 85 % (nitrification incomplète avec 11,3 mg/l de NH4+ résiduels en sortie station). Le phosphore est éliminé à 27 % sans traitement spécifique. L’effluent rejeté durant la mesure est de bonne qualité.
Les débitmètres poste fixe « Entrée » et « Sortie station » fonctionnent correctement. Un canal de by-pass a été mis en service et équipé d’un débitmètre de type FMU 90 couplé à un déversoir rectangulaire.
Le rendement énergétique de la station, avec 3,2 kW.h/kg de DBO5 éliminée, est un peu élevé pour un traitement par boues activées (valeur théorique de 2 kW.h/kg de DBO5 éliminée).
Performances :
En 2023, pour les 5 bilans complets d’autosurveillance de l’exploitant ainsi que pour nos 2 mesures, l’effluent traité par la station est de bonne qualité. Mais il ne tient pas compte d’éventuels by-pass survenus pendant la mesure. L’ammonium résiduel est compris entre 1 et 11 mg/l. Le rendement moyen annuel sur l’azote global NGL est de 92%. Le rendement moyen sur le phosphore est de 55%.
En 2022, le rejet était également de bonne qualité.
  Sous produits : Les boues ne sont plus épaissies à l’aide de la table d’égouttage et stockées dans le silo depuis que la société Suez a repris l’exploitation de la station en septembre 2020. Les boues liquides sont acheminées vers la station d’épuration de Cambo-Les-Bains pour y être traitées (injection dans la filière biologique). Les boues sont ensuite compostées.
Pour l’année 2022, 924 m3 ont été extraites et acheminées vers la station de Cambo, ce qui représente 10,2 tonnes de matières sèches (concentration moyenne de 11 g/l).
Pour l’année 2023, 684 m3 ont été extraites et acheminées vers la station de Cambo, ce qui représente 7,5 tonnes de matières sèches (en prenant la même concentration moyenne de 11 g/l).

Données chiffrées

Tableau de synthèse

Année d'activité 2023 - Possibilité de déversement par temps de pluie

 Paramètres  Pollution entrante  Rendement   Pollution sortante 
 Charge   % Capacité   Concentration  Charge Concentration
 VOL    222 m3/j  76 %      211 m3/j  
 DBO5    95 Kg/j  81 %  461 mg/l  99 %  0,7 Kg/j  3,3 mg/l
 DCO    221 Kg/j  94 %  1 062 mg/l  98 %  5,2 Kg/j  26 mg/l
 MES    85 Kg/j    404 mg/l  99 %  1,1 Kg/j  5,3 mg/l
 NGL    21 Kg/j    96 mg/l  91 %  1,9 Kg/j  9,0 mg/l
 NTK    21 Kg/j    96 mg/l  92 %  1,6 Kg/j  7,7 mg/l
 PT    2,0 Kg/j    8,9 mg/l  50 %  1,0 Kg/j  4,5 mg/l

Problèmes rencontrés en 2023

Aucun problème n'a été recensé en 2023

Accès aux données

Pour le système d'assainissement "SOURAIDE 2" :

Pour l'ensemble des systèmes d'assainissement du bassin, les données historiques sont disponibles en téléchargement depuis la thématique "Usages et pressions polluantes domestiques et urbaines" ou sous forme d'archive depuis le catalogue de données.

Autre source d'informations : la fiche du Portail d'information sur l'assainissement collectif