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Fiche système d'assainissement 2022

ESCOS

Réseau de type Séparatif

 

Code de la STEP : 0564205V001
Nom du maître d'ouvrage de la STEP : COMMUNE D'ESCOS
Nom de l'exploitant de la STEP : S.A.U.R. FRANCE
Date de mise en service : 01 mars 1980
Date de mise hors service : -
Niveau de traitement : Secondaire bio (Ntk)
Capacité : 350 éq-hab.
Raccordements communaux
10%..100%
 

STEP

Charge nominale DBO5 : 18 Kg/j
Charge nominale DCO : 36 Kg/j
Charge nominale MES : 43 Kg/j
Débit nominal temps sec : 52 m3/j
Débit nominal temps pluie : -
Filières EAU : File 1 : Prétraitements, Décantation physique, Lit bactérien
Filières BOUE : File 1 : Lits de séchage, Digestion anaérobie mésophile
Filières ODEUR : -

Point de rejet

Coordonnées (Lambert 93) : 376 237, 6 269 456 , Coordonnées établies (précision du décamètre)
Milieu récepteur : Rivière : Gave d'Oloron Masse d'eau : Le Gave d'Oloron du confluent du Saison au confluent du Gave de Pau

Chronologie des raccordements au réseau

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Observations SDDE 2022

  Système de collecte : Le réseau d’Escos est uniquement gravitaire. Il comporte des parties unitaires et des parties séparatives. Un déversoir d’orage est présent en amont de la station. Des réhabilitations très ponctuelles du réseau ont été effectuées en 2013-2014 aux abords de l’ancienne gare (remplacement de canalisation sur une douzaine de mètres). Il est dommage qu’à cette occasion le déversoir d’orage situé sur le chemin en amont de la station n’ait pas été repris, son état le justifiant largement. De nombreux tampons présents sous la route départementales ne sont plus accessibles, recouverts par du goudron.
Le suivi départemental en 202 a été réalisé par le biais d’1 bilan de performance sur 24 heures en juin et d’1 visite simple avec analyses en décembre.
Le bilan 24h s’est déroulé par temps sec. Un orage en période nocturne est survenu la veille de la mesure. Il n’avait pas plu depuis plus d’une semaine.
Dans ces conditions, comme cela est généralement par temps sec, tout le flux collecté est correctement acheminé jusqu’à la station d’épuration. On ne note aucun by-pass au niveau du déversoir d’orage. Le débit en entrée de station correspond, avec 29 m3/j, à environ 190 EH hydrauliques. Pour le bilan de juillet 2020, réalisé au cours d’une longue période de temps sec on mesurait 23 m3/j (environ 150 EH). L’histogramme des débits horaires présente des variations qui sont caractéristiques des rejets domestiques. Le débit moyen nocturne (évalué sur la période 0h-6h) se situe autour de 0,85 m3/h. Il était de 570L/h pour le bilan de juillet 2020. Si ce débit est assimilé à celui des eaux claires parasites 5ECPP), celles-ci représenteraient une vingtaine de m3/j (70% du flux à traiter) pour le bilan 2022 et environ 13 m3/j (60% du flux collecté) pour celui de 2020. lé débit sanitaire obtenu par déduction se situerait autour d’une dizaine de m3/j (60 à 70 EH) dans les deux cas. On obtenait une valeur similaire pour le bilan de temps sec de septembre 2016 (16 m3/j, 7m3/j ECPP et débit sanitaire de 9 m3/j).
Par temps de pluie, le débit mesuré beaucoup plus élevé (168 m3/j pour le bilan d’avril 2018). La moyenne de pompage permet de calculer les débits moyens journaliers à traiter, les débits déversés directement via le déversoir d’orage amont station ne sont pas comptabilisés et viennent s’ajouter à ceux évalués à partir des moyennes de pompage:
- en période hivernale
o octobre 2021 et juin 2022 : 110 m3/j
o novembre 2020 et mai 2021 : 100 m3/j
o la période hivernale-printanière 2020 : 148 m3/j
- période estivale
o juin -décembre 2022 : 80 m3/j
o mai -octobre 2021 :38 m3/j
o période estivale-automnale 2020 : 76 m3/j.
Pour le bilan de juin 2022, les concentrations de l’effluent brut sont caractéristiques d’un effluent domestique dilué dans des proportions importantes, confirmant le ratio d’environ 70% d’ECPP. La charge polluante à traiter correspond à une soixantaine d’EH organiques. Cette charge est légèrement inférieure à celles mesurées en juillet 2020, en septembre 2016 et avril 2014 : de l’ordre de 70-85 EH organiques.
Ces charges sont globalement faibles au regard du nombre d’abonnés évalué à 120 (donnée 2AE), le ratio obtenu n’est que de 0,7 EH/abonné. Le ratio couramment observé en zone rurale se situe autour de 1,5 EH/abonné.
L’exploitant n’a pas réalisé de bilan d’autosurveillance en 2022
  Station d'épuration : La station se compose d’un poste de relevage dont les deux pompes ont été changées courant 2011 (étalonnées à 16 et 18 m3/h en 2022). Un système de syncopage est installé pour protéger la station lors des évènements pluvieux (partiellement actif au cours du bilan 2018, inactif pour les bilans 2020 et 2022). La file eau principale se compose d’un décanteur digesteur suivi d’un filtre bactérien alimenté via un deuxième poste de relevage. Un by-pass intermédiaire est possible à ce niveau-là (actif pour le bilan de juillet 2020, environ 9 m3, actif aussi pour le bilan de juin 2022 avec 4 m3/h). Le traitement se poursuit dans un clarificateur non raclé. Une partie de l’effluent traité est recirculé. Habituellement la recirculation ne peut fonctionner que hors période de relevage dans le poste intermédiaire. Cette consigne n’est pas active pour le bilan 2020, pas plus que pour celui de 2022.
Les boues sont envoyées dans le digesteur via pompage. Les lits de séchage ne sont plus utilisés depuis l’installation fin 2013 d’une bâche imperméable souple (120 m3) pour le stockage des boues. Elle est alimentée quelques minutes par semaine par le biais d’une pompe d’extraction située à côté du digesteur.
Pour les 7 derniers bilans (août 2010, avril 2012, octobre 2014 et septembre 2016, avril 2018 et juillet 2020 et juin 2022), la station a fonctionné avec les taux de charge :
- Hydraulique : de 23 à 59% par temps sec et 240% par temps de pluie (sur la base de 200l/j.EH). A partir des moyennes de pompage, on évalue le taux de charge pour l’hiver et le printemps 2022 à 157% et à un peu plus de 110% pour la moyenne juin-décembre 2022 (50% sur la période été automne 2021), 41% pour le bilan 2022.
- Organique : 16 à 34% par temps sec et 46% pour le bilan 2018 par temps de pluie. 16% pour le bilan 2022
Pour le bilan 2022, comme cela était déjà le cas pour celui de juillet 2020, le fonctionnement simultané des pompes du poste de relevage et de la recirculation entraine un surplus hydraulique que les pompes qui alimentent le filtre bactérien n’arrivent pas à absorber. Il en résulte un by-pass intermédiaire.
Pour le bilan de 2022, le sprinkler est bloqué (problème paliers et roulements) entrainant une mauvaise répartition des effluents en surface du filtre. La zooglée, de couleur noirâtre, est moyennement développée sur environ la moitié du filtre.
La mauvaise rotation du sprinkler qui se bloque régulièrement (bouchage des orifices pourtant nettoyés régulièrement, faible débits des pompes et problème sur l’axe de rotation) persiste depuis plusieurs années. Ce phénomène a déjà été observé pour les deux visites de 2019 (juillet et octobre), pour le bilan de 2020 et pour nos deux visites de 2021, c’est toujours le cas en décembre 2022
Pour le bilan de juin 2022, dans le clarificateur, la vitesse ascensionnelle est correcte pour le débit moyen, comme pour le débit de pointe. Le test du disque de Secchi indique souvent que l’effluent traité est légèrement trouble (de 50 à 70 cm de la surface de l’ouvrage en fonction des mesures).
Toujours pour le bilan de juin 2022, les rendements épuratoires obtenus pour cette mesure ont été calculés sur la base des concentrations, le by pass intermédiaire ayant été actif.
Ils sont corrects pour les paramètres DBO5 et pour les MES, supérieurs à 90%. L’abattement de la DCO chute à 82%. L’azote ammoniacal est éliminé à seulement 33% par le phénomène de nitrification. Il en résulte que la qualité de l’effluent intégralement traité est bonne, perfectible sur le traitement de l’azote, mais cela ne reflète pas la qualité réelle du rejet au gave d’Oloron compte tenu du by-pass intermédiaire, qui représente 4 m3.
Pour la visite de décembre 2022, en absence de by-pass, la qualité de l’effluent traité est bonne. En octobre 2021, la qualité de l’effluent traité n’est que passable le jour de la visite, avec une DCO à 139 mg/l avec une présence importante d’ammonium résiduel (N-NH4 = 60 mg/l) en partie due à l'alimentation
  Sous produits : Les boues sont extraites 1 fois par semaine du digesteur vers une bâche de stockage des boues « LABARONNE » de 120 m3 de capacité. Cette bâche souple est remplie de boues du décanteur-digesteur, à l’aide d’une pompe seepex pilotée par une horloge : 5’/semaine.

Données chiffrées

Tableau de synthèse

Année d'activité 2022

 Paramètres  Pollution entrante  Rendement   Pollution sortante 
 Charge   % Capacité   Concentration  Charge Concentration
 VOL    29 m3/j  55 %      25 m3/j  
 DBO5    3,4 Kg/j  19 %  120 mg/l  94 %  0,2 Kg/j  8,1 mg/l
 DCO    8,1 Kg/j  23 %  282 mg/l  82 %  1,5 Kg/j  59 mg/l
 MES    3,0 Kg/j    106 mg/l  92 %  0,2 Kg/j  10,0 mg/l
 NGL    1,6 Kg/j    55 mg/l  29 %  1,1 Kg/j  45 mg/l
 NTK    1,6 Kg/j    55 mg/l  41 %  0,9 Kg/j  38 mg/l
 PT    0,2 Kg/j    5,6 mg/l  0,0 %  0,2 Kg/j  6,5 mg/l

Problèmes rencontrés en 2022

Aucun problème n'a été recensé en 2022

Accès aux données

Pour le système d'assainissement "ESCOS" :

Pour l'ensemble des systèmes d'assainissement du bassin, les données historiques sont disponibles en téléchargement depuis la thématique "Usages et pressions polluantes domestiques et urbaines" ou sous forme d'archive depuis le catalogue de données.

Autre source d'informations : la fiche du Portail d'information sur l'assainissement communal