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Fiche système d'assainissement 2022

ABZAC 2

Réseau de type Séparatif

 

Code de la STEP : 0533001V003
Nom du maître d'ouvrage de la STEP : S.I.A.E.P.A. DES VALLEES DE L'ISLE ET DE LA DRONNE
Nom de l'exploitant de la STEP : COMPAGNIE D'ENVIRONNEMENT ROYAN ATLANTIQUE
Date de mise en service : 01 mai 2010
Date de mise hors service : -
Niveau de traitement : Secondaire bio (Ntk et Ngl)
Capacité : 1 600 éq-hab.
Raccordements communaux
10%..100%
 

STEP

Charge nominale DBO5 : 96 Kg/j
Charge nominale DCO : 192 Kg/j
Charge nominale MES : 144 Kg/j
Débit nominal temps sec : 240 m3/j
Débit nominal temps pluie : -
Filières EAU : File 1 : Prétraitements, Boues activées faible charge, aération p
Filières BOUE : File 1 : Filtres plantés de roseaux
Filières ODEUR : -

Point de rejet

Coordonnées (Lambert 93) : 453 094, 6 440 398 , Coordonnées établies (précision du décamètre)
Milieu récepteur : Rivière : -

Chronologie des raccordements au réseau

Déployer

Observations SDDE 2022

  Système de collecte : - Pas de déversements d'eaux usées observés sur le réseau.
Cependant, il est noté une forte chute de débit traité début février à cause d’un dysfonctionnement du PR, anormalement longue. On estime que pendant les 6 jours de grave dysfonctionnement, il a été bipassé 665 m3 sur les 940 m3 attendus (70% du volume pendant 6 jours !)
- Arrivées d'effluents non domestiques :
Il est suspecté des déversements de matières sur le réseau, provoquant de graves dysfonctionnements à la STEU. Des apports importants de graisses sont constatés au niveau du poste de relèvement " Pont du Moulin".
- Arrivées d'eaux parasites temporaires et/ou permanentes :
Le réseau collecte de grandes quantités d’eaux parasites qui entrainent des dépassements de la capacité hydraulique, et des dysfonctionnements à la STEP.
- Surcharges hydrauliques
Le réseau collecte de grandes quantités d’eaux parasites qui entrainent des dépassements de la capacité hydraulique, et des dysfonctionnements à la STEP.
Le débit moyen est de 126 m3/j soit 53% de la capa (faible par rapport aux années passées étant donné la pluviométrie réduite). Il oscille entre 5 (panne de février) et 335 m3/j (140% de la capa, dépassée 1 fois sur les 325 valeurs transmises ds l’année)
- Entretien du réseau d'assainissement : correct
- Etude diagnostic
La collectivité a engagé une étude diagnostique. Il est confirmé une sensibilité modérée aux eaux claires permanentes et une nette sensibilité aux eaux météoriques. Le réseau présente des traces de corrosion avancée au niveau des points de refoulement des postes (H2S à y traiter).
Le débit d’ECPP est estimé à 37 m3/j. La surface active est d l’ordre de 5000 m2.
Un programme de travaux et de suivi de séparation des eaux atmosphériques devrait être établi et mis en œuvre.
- Autres observations : RAS
- Travaux d'amélioration (prévus et/ou proposés) : Travaux issus du diag !
  Station d'épuration : - Etat genéral de la station correct
- Evènements marquant de l'année : panne PR.
- Prétraitements
Le débit des pompes est trop élevé pour permettre un bon fonctionnement des ouvrages.
Le dégrilleur est très efficace.
Le dégraisseur se met en charge (marnage trop important, Qppe trop élevé), et l’eau passe en trop plein par le saut à ski.
- Traitement de type boues activées
réglages à améliorer (manque de fiabilité des tests de terrain entrainant des suraérations)
L’indice de décantabilité est toujours mauvais. Il faut identifier l’origine du développement des bactéries filamenteuses : apports excessifs de graisses, dépotages réguliers dans le réseau (effluent agro-alimentaire, matières de vidange…), génération d’effluents septiques dans le réseau (temps de séjours dans les conduites de refoulement).
Des mousses sont présentes en grande quantité en surface du bassin d’aération. En absence de cloison siphoïde, elles abondent dans le dégazeur qui ne peut remplir son rôle, d’autant que le débit relevé instantané est trop important. Il faut mettre en place une évacuation des mousses vers les lits de séchage pour améliorer la qualité de la biomasse.
La recirculation est adaptée au débit collecté.
- Qualité du rejet
Une pellicule de mousses est présente en surface de clarificateur, qu’une aspersion d’eau tente de casser. La limpidité est très mauvaise : des fines particules partent constamment avec l’eau traitée. Même si l’élimination de la pollution dissoute est bonne, le rejet est très dégradé par ces pertes de boues.
La crinoline de reprise des eaux claires n’est pas équilibrée, et entraine des vitesses ascensionnelles élevées. La décantation est alors fragilisée. Il faut étudier l’opportunité de la remettre d’aplomb.
Sur les 3 analyses réalisées ds l’année, il est constaté un seul léger dépassement de la norme en MES (en mars).
- Impact milieu récepteur : eau de moyenne qualité (pertes de boues) dans les Hillaires
Le milieu est particulièrement dégradé en amont (taux de PO4 élevé) : il faut se pencher sur la bonne collecte des eaux usées dans le réseau ad-hoc (ce qu’aurait dû faire l’étude diagnostique de réseau récemment terminée).
Le rejet de la STEP le dégrade encore plus.
Le phosphore est particulièrement impactant (à chaque mesure de l’exploitant).
Impact (visuel) sur le milieu (boues !)
- Autosurveillance des stations inf. à 2 000 EH
Les dispositifs permettent de réaliser une mesure fiable (PR et Qm en entrée, Chenal et Qus en sortie)
Les bilans d'autosurveillance sont plutôt représentatifs. Ils sont réalisés par l’exploitant et les analyses sont réalisées par un labo agréé.
- Autres observations :
L’exploitant dispose d’une cale de contrôle (à utiliser régulièrement).
Le débitmètre sousestime légèrement les hauteurs. Le calcul du débit d’après la hauteur mesurée est correct. Les conditions hydrauliques de fonctionnement ne sont pas remplies : des débordements du chenal sont constatés régulièrement (le chenal est sousdimensionné). Le débit rejeté est erroné lors des périodes de forts débits.
- Travaux d'amélioration (prévus et/ou proposés) :
Collecte des mousses et évacuation vers FPR (2023).
  Sous produits : - Production de boues
5028 m3 de boues ont été extraits, soit 13,3 tMS avec la concentration moyenne de 2,65 g/l en aération.
La production calculée par l’exploitant est de 12,98 tMS n’est pas conforme à la théorique (12,8 tMS avec les 845 EH collectés).
La capacité de stockage est suffisante pour fiabiliser la filière
Les fréquences d'extration doivent être mieux gérées (anticiper le curage des casiers)
- Destination des boues : FPR
- Les fréquences d'évacuation
La hauteur doit être suivie dans les casiers afin de connaitre leur vitesse de remplissage, et mieux anticiper les opérations de curage (pas de curage en 2022)
- Autres observations :
La siccité utilisée pour le calcul est le taux de boue en aération, mais peut être plus élevé après une période de décantation avant extraction.
La gestion de la filière boue ne perturbe pas le fonctionnement de la station
- Travaux d'amélioration (prévus et/ou proposés) : RAS

Données chiffrées

Les données présentées ci-dessous peuvent provenir des différentes STEP suivantes, liées au même système de collecte : 0533001V001 - ABZAC

Tableau de synthèse

Année d'activité 2022

 Paramètres  Pollution entrante  Rendement   Pollution sortante 
 Charge   % Capacité   Concentration  Charge Concentration
 VOL    127 m3/j  53 %      138 m3/j  
 DBO5    44 Kg/j  46 %  345 mg/l  98 %  0,8 Kg/j  5,5 mg/l
 DCO    121 Kg/j  63 %  952 mg/l  92 %  9,8 Kg/j  71 mg/l
 MES    56 Kg/j    437 mg/l  94 %  3,5 Kg/j  25 mg/l
 NGL    14 Kg/j    106 mg/l  71 %  3,9 Kg/j  28 mg/l
 NTK    14 Kg/j    106 mg/l  81 %  2,6 Kg/j  19 mg/l
 PT    1,5 Kg/j    11 mg/l  35 %  0,9 Kg/j  6,8 mg/l

Problèmes rencontrés en 2022

Aucun problème n'a été recensé en 2022

Accès aux données

Pour le système d'assainissement "ABZAC 2" :

Pour l'ensemble des systèmes d'assainissement du bassin, les données historiques sont disponibles en téléchargement depuis la thématique "Usages et pressions polluantes domestiques et urbaines" ou sous forme d'archive depuis le catalogue de données.

Autre source d'informations : la fiche du Portail d'information sur l'assainissement communal