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Glossaire


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Contrôles d'enquête

Voir  Programme de surveillance  dans le glossaire

Source: glossaire  DCE  2004

Contrôles d’émission

Contrôles exigeant une limitation d'émission spécifique, par exemple une valeur limite d'émission, un système d’autorisation ou de permis d’émission.

Source: glossaire DCE 2004
Contrôles de surveillance

Voir programme de surveillance dans le glossaire

Source: glossaire DCE 2004
Convention d’Aarhus

Signée à Aahrus, au Danemark, le 25 juin 1998 sous l’égide de la Commission économique pour l'Europe de l'Organisation des Nations Unies (UNECE), cette convention porte sur l'accès à l'information, la participation du public au processus décisionnel et l'accès à la justice en matière d'environnement.

Source: glossaire DCE 2004
Convention OSPAR

La Convention OSPAR de 1992 est l'instrument qui oriente la coopération internationale sur la protection du milieu marin de l'Atlantique du nord-est. Il a uni et mis à jour la Convention d’Oslo de 1972 sur les opérations d'immersion de rejets en mer et la Convention de Paris de 1974 sur la pollution marine d'origine tellurique.

Source : Ospar
Cours d'eau classés

Cours d'eau ou partie de cours d'eau et canaux dont la liste est fixée par décret, après avis des Conseils Généraux rendus dans un délai de six mois après leur saisine. Tout nouvel ouvrage sur ces cours d'eau doit comporter un dispositif assurant la circulation des poissons migrateurs et son exploitant est tenu d'assurer le fonctionnement et l'entretien de ce dispositif.
Les ouvrages existants doivent être mis en conformité, avec ces dispositions, sans indemnité dans un délai de 5 ans à compter de la publication d'une liste d'espèces migrateurs par bassin ou sous-bassin fixée par le Ministre chargé de la Pêche en eau douce, et le cas échéant, par le Ministre chargé de la Mer.
Article L232-6 du Code rural

Source: glossaire DCE 2004
Cours d'eau domaniaux
Les cours d'eau domaniaux font partie, avec les lacs domaniaux, du Domaine Public Fluvial ( DPF ). On distingue :
  • les cours d'eau domaniaux inscrits à la nomenclature des voies navigables. L'Etat est tenu d'assurer l'entretien de ces cours d'eau et des ouvrages de navigation (écluses, barrages,...) pour permettre la navigation,
  • les cours d'eau domaniaux rayés de la nomenclature des voies navigables, mais maintenus dans le DPF. L'Etat est tenu de faire les travaux nécessaires au seul maintien de la capacité naturelle d'écoulement de ces cours d'eau, les cours d'eaux domaniaux concédés par l'Etat pour leurs entretiens et usages à des collectivités locales.

Les propriétaires riverains ou propriétaires de la moitié du lit des cours d'eau non domaniaux doivent en assurer l'entretien régulier.

Voir aussi DPF

Source: glossaire DCE 2004
Cours d'eau karstique

Voie d'eau naturelle à écoulement pérenne ou intermittent, superficiel ou souterrain traversant des terrains fissurés en général calcaire (zone de  Karst ) et pouvant subir des pertes ou bénéficier d'apports dus à des résurgences.

Source: glossaire DCE 2004
Cours d'eau réservés

Cours d'eau pour lesquels, en application de la loi du 16 octobre 1919 modifié par la loi de juillet 1980 sur les économies d'énergie et l'utilisation de la chaleur et la loi de juin 1984 sur la pêche en eau douce, aucune autorisation ou concession n'est donnée pour des entreprises hydrauliques nouvelles.
Pour les entreprises existantes à la date de promulgation de la Loi du 15/7/80, le renouvellement de l'acte de concession ou d'autorisation pourra être accordée sous réserve que la hauteur du barrage ne soit pas modifiée.La liste des cours d'eau réservés est fixée par décrets en Conseil d'Etat.
Article 2 de la Loi du 16/10/1919 modifié par la Loi du 15/07/80 et du 29/06/84

Source: glossaire DCE 2004
Coût de la ressource

Valeur des opportunités perdues du fait du choix de l’affectation de la ressource à une activité plutôt qu’à une autre dans le cas où la ressource est rare (par exemple certaines nappes, réservoirs, etc.).
Dans le domaine de l’eau, c’est par exemple la valeur des quintaux de maïs irrigué qui auraient pu être produits par l’eau d’un cours d’eau si elle n’était pas utilisée pour la production d’eau potable ou d’hydroélectricité.
On dit aussi coût d'opportunité

Source: glossaire DCE 2004
Coûts externes

Coûts induits par une activité au détriment d’une autre activité, d’un milieu, etc. et non compensés ni pris en charge par ceux qui les génèrent. Ainsi, les coûts de recherche et d’exploitation d’une nouvelle ressource pour la production d’eau potable suite à la pollution d’une nappe précédemment exploitée sont des  Coûts externes  : causés par des pollutions diverses (agricoles, domestiques, etc.), ces coûts sont en fait supportés par les collectivités et in fine par les abonnés des services d’eau potable sur le prix du mètre cube.

Source: glossaire DCE 2004
Crête piézométrique

Ligne de partage des  Eaux souterraines . Ligne à flux nul (pas d’écoulement) séparant deux bassins hydrogéologiques limitrophes. De chaque côté de cette crête, les valeurs de la piézométrie mesurée (voir ce terme) sont inférieures à celles mesurées (ou estimées) sur la crête.

Source: glossaire DCE 2004
Critère de validation

La validation des donnée est un ensemble d’activités du processus de gestion des données qui affecte aux données un statut indiquant leur niveau de qualité vis à vis de certains usages.
Les procédures de validation utilisent
les critères suivants :

  • Le critère de cohérence : les donnée sont vraisemblables au regard des plages de valeurs possibles et forment un ensemble logique.
  • Le critère d’exhaustivité : toutes les données attendues sont présentes.
  • Le critère de plausibilité : les données sont vraisemblables au regard d’une analyse temporelle, spatiale (ou autre) des chroniques de résultats.
  • Le critère d’intégrité : les attributs/descripteurs des données (format, unités…) sont conformes aux règles définis dans le cahier des charges.

Source: SANDRE : dispositif de collecte / présentation des données v. 2003-2 (p.17)
Crue

Phénomène caractérisé par une montée en général assez rapide du niveau d'un cours d'eau, liée à une croissance du  Débit  jusqu'à un niveau maximum dont il redescend en général plus lentement. Ce phénomène peut se traduire par un débordement hors de son  Lit mineur .
Les crues font partie du régime d'un cours d'eau. En situation exceptionnelle, les débordements peuvent devenir dommageables par l'extension et la durée des inondations (en plaine) ou par la violence des courants (crues torrentielles).
On caractérise aussi les crues par leur période de  Récurrence 

  •  Crue  quinquennale (fréquence une année sur 5 - Récurrence 5)
  • crue décennale (fréquence une année sur 10 - Récurrence 10)
  • crue centennale (fréquence une année sur 100 - Récurrence 100).

Source: glossaire DCE 2004
Crue morphogène

Crue à l’origine d’une évolution géomorphologique notable de la rivière, ses caractéristiques physiques (débit, vitesse, etc.) expliquant des phénomènes importants de reprise d’érosion. Les crues morphogènes sont généralement les crues de « plein bord » avant débordement (fréquence moyenne : 2 ans).

Curage

Toute opération en milieu aquatique impliquant la manipulation de matériaux, même d’origine végétale, dans un canal ou dans le  Lit mineur  ou l’espace de mobilité d’un cours d’eau.

Le recours au  Curage  doit être limité aux objectifs suivants :

 

- remédier à un dysfonctionnement du transport naturel des  Sédiments  de nature à remettre en cause les usages, à empêcher le libre écoulement des eaux ou à nuire au bon fonctionnement des milieux aquatiques ;

- lutter contre l’eutrophisation ;

- aménager une portion de cours d’eau, canal ou plan d’eau en vue de créer ou de rétablir un ouvrage ou de faire un  Aménagement .

Curage vieux fonds, vieux bords

Le curage "vieux fonds, vieux bords" est l'expression consacrée des anciens règlements et usages locaux qui précisent les conditions et la périodicité avec lesquelles doit être remplie l'obligation de curage faite à chaque riverain d'un cours d'eau non domanial par l'article 98 du Code rural. Il constitue un entretien courant de la rivière par le riverain ou son ayant droit.
On dit parfois "vifs fonds - vieux bords".
Article 98 du Code rural,
Article 11 de la loi du 02/02/95

Source: glossaire DCE 2004
Cyanobactéries

Microorganismes unicellulaires situés, dans l’échelle de l’évolution, entre les bactéries et les algues, vivant dans l’eau ou les  Milieux humides  (anciennement « algues bleues ») et pouvant, dans des circonstances particulières, secréter des substances toxiques à faibles doses pour l’homme et les organismes aquatiques.

Cycle de l’eau

Petit  Cycle de l’eau 

Depuis le XIXème siècle, l’homme a mis en place tout un système pour capter l’eau, la traiter (si nécessaire) afin de la rendre potable, pouvoir en disposer à volonté dans son domicile, puis pour collecter cette eau, une fois salie, la traiter et la restituer suffisamment propre, au milieu naturel, pour qu’elle n’altère pas le  Bon état écologique  de ce dernier. Ce cycle, totalement artificiel, est appelé « petit cycle de l’eau ».

 

Grand cycle de l’eau

Sous l’action du soleil, une partie de l’eau de mer s’évapore pour former des nuages. Avec les vents, ces nuages arrivent au-dessus des continents où ils s’ajoutent à ceux déjà formés. Lorsqu’il pleut, qu’il neige ou qu’il grêle sur ces mêmes continents, une partie de l’eau de ces précipitations repart plus ou moins rapidement dans l’atmosphère soit en s’évaporant directement, soit du fait de la transpiration des végétaux et des animaux. Une deuxième partie, en ruisselant sur le sol, rejoint assez vite les rivières et les fleuves puis la mer. Quant au reste, il s’infiltre dans le sol et est stocké en partie dans des nappes. Cette eau finira aussi par retourner à la mer, à beaucoup plus longue voire très longue échéance, par le biais des cours d’eau que ces nappes alimentent. Par ailleurs, sous l’action du soleil, de l’eau de mer continue de s’évaporer…

C‘est ce mouvement perpétuel de l’eau, sous tous ses états, qu’on appelle le grand cycle de l’eau.

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